Le service de gestion des déchets solides de la Commission de services régionaux Chaleur protège l’environnement et la santé publique depuis plus de 25 ans.
Avant l’ouverture des sites d’enfouissement modernes, des centaines de dépotoirs non réglementés étaient dispersés sur le territoire néo-brunswickois et contenaient des déchets de toutes sortes incluant des déchets dangereux. Pour contrôler les mauvaises odeurs et les animaux indésirables, le brûlage en plein air était permis mais engendrait de la pollution atmosphérique qui posait des risques pour la santé humaine. Le lixiviat (liquide issu de l’eau qui passe à travers les déchets en décomposition) qui se dégageait de ces dépotoirs pouvait s’écouler librement dans les cours d’eau environnants et contaminer les sources d’approvisionnement en eau potable des résidents de la région.
En 1985, lors d’une rencontre des représentants de municipalités et de districts de services locaux (DSL) de la région Nepisiguit-Chaleur pour réviser la « Politique sur la gestion régionale des déchets solides » du gouvernement du Nouveau-Brunswick, un comité provisoire est formé. Celui-ci a pour mandat de jeter les bases de la construction d’un site d’enfouissement technique qui acceptera les déchets des citoyens de la région. Le 14 janvier 1986 le comité recommande que le site d’enfouissement technique soit construit à la station Red Pine, dans la paroisse d’Allardville.
Le 28 octobre 1987, la Commission des déchets solides Nepisiguit-Chaleur est constituée en corporation sous la Loi sur l’assainissement de l’environnement. Le 23 octobre 1989 la Commission des déchets solides Nepisiguit-Chaleur ouvrait le site d’enfouissement technique Red Pine, un site d’enfouissement moderne qui respecte des normes environnementales très rigoureuses. Le lixiviat est récupéré et traité pour éviter la contamination des cours d’eau, alors que depuis 2008 les gaz d’enfouissement sont captés et brûlés afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre émanant de la décomposition anaérobie (sans air) des matières organiques stockées dans le site d’enfouissement.
En 2006, la Commission des déchets solides Nepisiguit-Chaleur lançait un programme de récupération des matières recyclables en apport volontaire (gros conteneurs bleus). L’année 2008 marque le début des collectes de déchets ménagers dangereux et de déchets électroniques organisées dans nos communautés. Alors qu’en 2009 nous avons commencé à animer des ateliers sur le compostage dans nos communautés, en 2010 nous avons inauguré un programme de récupération des piles et des ampoules fluocompactes en partenariat avec des commerces et des institutions d’enseignement de la région.
En 2011, nous avons reçu les résultats d’une étude de faisabilité sur la récupération porte-à-porte des matières recyclables, que nous avons présentés aux municipalités et aux districts de services locaux (DSL) du nord-est. Après avoir consulté les représentants des municipalités et des DSL, nous avons mis en œuvre en 2012 un projet pilote de collecte porte-à-porte des matières recyclables à Petit-Rocher afin de tester le modèle proposé. Après des résultats concluants, nous avons implanté de façon progressive cette façon de faire sur l’ensemble de la région Chaleur. Tous les résidents de notre région ont accès à ce service depuis le début 2015.
Le 1er janvier 2013, la Commission des déchets solides Nepisiguit-Chaleur et la Commission d’urbanisme du district de Belledune sont fusionnés pour créer la Commission de services régionaux Chaleur. En plus d’exploiter le site de gestion de matières résiduelles Red Pine, la Commission de services régionaux Chaleur est à l’écoute de ses citoyens afin de leur offrir toujours plus de services environnementaux, avec pour objectif de réduire les quantités de matières résiduelles enfouies. De cette façon, la Commission de services régionaux Chaleur se dirige vers une gestion écoresponsable des matières résiduelles, contribuant au développement durable de notre région.